France - Nigeria - France (1982)
Lors de notre descente vers Tam et Niamey en 1981, nous avions rencontré de nombreux voyageurs descendant des 404 et 504 Peugeot au Bénin.
Nous avions chercher Bénin partout sur la carte mais sans succés. En effet, le Dahomet était devenu Bénin depuis quelques années et notre carte commençait à dater.
Après s'être équipé de la bonne carte, nous avons pu localiser le Bénin. Le but de notre prochain voyage était fixé : Nous descendrions au Bénin avec deux 504 et une moto.
En 82, nous étions 3 à accomplir ce voyage : Jean - Yves, Gégé et moi même.
A l'époque, les billets d'avion sur l'Afrique francophone coutaient une fortune. Le plan était le suivant :
Pour Gégé et Jean-Yves qui devaient continuer en avion, nous irions au Nigéria acheter les billets qui étaient nettement moins chers. Je devais remonter avec la moto.
Jean-Yves devait rentrer sur l'Europe en passant par Amsterdam et Gégé devait retrouver son frère au Congo Brazza.
Le plan ne se déroula pas trop mal, sauf pour la moto que l'on fut obligé de vendre au Bénin pour un problème de pneu. Je rentrai donc en taxi brousse; puis à Gao, je rencontrai des Italiens en camping car avec qui je continuai jusqu'en France.
Ferme et vieux moulin. Il y a de nombreux moulins car l'Algérie était un grenier à blé avant l'indépendance
Panneau indicateur (A la sortie d'El Goléa ?)
indiquant :
Timimoun
In Salah
Tamanrasset
In Guezzam
Agadez
Le désert traversé fit place au sahel.
Après Niamey, nous sommes retourné sur nos traces jusqu'à Dosso puis ce fut la descente vers le Bénin. Suite à des problèmes de pneu sur la moto, nous l'avons vendu dans le nord du Bénin à Kandi.
Nous avons vendu la 504 verte à Parakou puis continué sur Cotonou
Et enfin, l'arrivée sur les plage du Bénin, il ne restait plus qu'à vendre la dernière voiture.
Puis ce fut la vente de la dernière voiture
Les billets de la vente. Vous remarquerez que les chambres ne sont pas celles du Sheraton
Pour les nostalgiques de l'époque :
- Les billets de 10.000 Fcfa (200 FF) qui étaient rouges
- Les billets de 5.000 Fcfa (100 FF) qui étaient bleus
Le voyage continua sur Lagos au Nigéria. Gégé repartit en avion vers Brazza, Jean-Yves vers Amsterdam et moi je retournais sur Cotonou, Lomé puis la Haute Volta qui ne s'appelait pas encore le Burkina Faso.
Puis ce fut Ouagadougou où je restais quelques jours. Je remontais ensuite en 404 bâchée (Taxi brousse) vers Ouahigouya pour rejoindre Mopti au Mali. C'était pendant la saison des pluies. Il n' y avait pas de route goudronnée à l'époque, c'était la piste sur 450 km
Le taxi brousse : Pour rejoindre Mopti, j'ai du en prendre 3 et suis tombé en panne 2 ou 3 fois. On devait être une quinzaine là-dedans plus les bagages
Puis ce fut la remontée de Ouahigouya vers Mopti au Mali
Et ensuite de Mopti à Gao
Trajet effectué dans un vieux Berliet de l'armée française reconverti en transport de passagers. Anecdotes et dépaysement assurés.
Ensuite, à Gao, je trouvais une occasion avec des Italiens en camping car pour revenir en France.
D'un côté Tessalit et de l'autre Timiaouine. Pas facile de rester propre avec tout ce sable. C'est pas non plus les aventures de Jacky et Nabila
La range rover des Italiens nous quitte à Tessalit. Suite à un problème familial, deux des Italiens doivent remonter très vite et le camping car n'est plus en mesure de les suivre.
Nous nous engageons dans le Tanezrouft
Le Tanezrouft, « pays de la peur et de la soif » est considéré comme un désert absolu du fait de son extrême aridité. C'est une région inhabitée de manière permanente et totalement dépourvue de végétation.