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Publié par Julio Von Gepetto

LES ELEPHANTS DE BOROMO (BURKINA FASO)

L'histoire du campement Kaïcedra à Boromo  est assez sympa.
Tous le monde savait qu'il y avait des éléphants dans cette région, on les voyait traverser la route de temps en temps...J'ai même failli m'en prendre un en bagnole...il y a bien longtemps, au siècle dernier.
Un jour un mec, Guy S..., ancien international de karaté a débarqué avec sa vieille land rover, ça devait être vers 1997 ou quelque chose comme ça. J'ai vu arriver ce gars, il voulait aller jusqu'au Cameroun pour faire quelque chose pour les éléphants...
il s'est arrêté au Burkina
Il n'était jamais venu en Afrique auparavant.
Un mec exceptionnel, du genre "Aux bouts de ses rêves". Il a entendu parler qu'il y avait des éléphants dans le coin. Il s'est débrouillé pour faire un article sur GEO. Puis il a créé une ONG et a reçu des fonds mais il a beaucoup plus dépensé qu'il n'en a reçu. Le but n'était pas de gagner de l'argent.
Avec ce fric, il a monté un campement où il n'y avait rien, au bord du Mouhoun...fait venir des bulls pour défricher, racheter 2 fois le matériel car tout avait été emporté par les crues de la rivière une première fois....
Finalement, il en a fait un endroit magnifique.
Son campement marchait bien mais malheureusement, il a été inondé plusieurs fois et la dernière, vers 2007, l'eau étant montée de 2 mètres au dessus de la berge, il a failli y rester. Il est ensuite rentré en France et a cédé le campement à quelqu'un qui le remet doucement en état.
C'est très agréable, il n'y a qu'une case en état et le cuisinier Saaba qui fait aussi homme de ménage et guide pour les éléphants est vraiment gentil et compétent. C'est un compagnon de la première heure de Guy.
 
Ce qui est remarquable, contrairement aux parcs d'Afrique de l'est et du Sud c'est d'une part que les animaux ne sont pas dans une réserve et que d'autre part, on les découvre en marchant.
Dans ce genre de parc en Afrique orientale et australe, on est dans une voiture et les bestiaux vous regardent passer. C'est tout juste si ils ne prennent pas la pose. C'est Disneyland.
Lorsqu' un troupeau de "quelque chose" est repéré, un guide appelle les autres  par radio pour rameuter la bande de touristes. Une fois en position,  ceux-ci, enfermés dans leur cage à roulette tel le Pape dans sa Papamobile, mitraillent à qui mieux- mieux les pauvres animaux. Le photographe professionnel pressé qui n'a que 8 jours pour filmer toute la faune africaine (voyage compris) y trouvera son compte.
Il en ramènera des photos d'une grande intensité surtout lorsqu'une bande de bouffons emplumés dignes du cirque Barnum viendront lui faire la danse de la pluie déguisés en guerriers Zoulous. Il ne manque plus qu'éléphant man et Hemingway.
On y gagne en efficacité mais on y perd en vérité et en poésie.
 
Au contraire, à Boromo, il ne faut pas y aller comme une brute pour ne pas effrayer les éléphants. En ne faisant pas de bruit et surtout pas de geste brusque,  on arrive à les approcher à une cinquantaine de mètres. Lorsque la végétation n'est pas trop importante, on arrive à les voir relativement bien. S'ils vous repèrent et ne se sentent pas menacés, ils se sauvent. S'il se sentent menacés, c'est vous qui allez vous sauver.
 
N'oubliez pas de payer la taxe touristique de 8 euros à l'environnement à Boromo. Cette taxe  permet d'entretenir les infrastructures et de payer les fonctionnaires qui s'occupent de la forêt classée.
Evitez aussi les petits "kakabas" qui carburent au tchapalo (bière locale) et vous promettent de voir les éléphants en vous amenant en mobylette. Les éléphants n'aiment pas être dérangés. Il faut les pister à pieds en respectant leur environnement. Le jour où ils se fâcheront, vous serez de toutes façons perdants.

 

Le Parc national se situe à BOROMO à mi-chemin de OUAGADOUGOU la   capitale et  de BOBO-DIOULASSO la seconde ville du pays sur la RN 1.   récemment refaite et en  parfait état. 2 H de route pour faire180Km.

 

  • Ce Parc est formé de 2 forêts classées, celle des 2 Balé et celle de Dibon    pour une  superficie de 80600 Hectares.
  • La limite Est de la réserve est matérialisée par le fleuve MOUHOUN (ancienne Volta noire) qui est pérenne et fourni de l'eau sans interruption à la faune.
  • La pression humaine est énorme.30 villes ou villages.80000 personnes.
  • Une trentaine d'espèces de mammifères est présente sur le  territoire mais les derniers comptages montrent l'appauvrissement de cette  entité écologique qui en est à sa dernière chance.
  • L'intérêt est que le parc sert de refuge à plusieurs troupeaux d'éléphants (300 éléphants environ) et on ne sait se qu'ils deviendront sans la réserve. Ils sont visibles  facilement de décembre à juin.
  • Une quinzaine d'ethnies compose la population riveraine.

   

 

La seule case habitable actuellement - Fin 2016

La seule case habitable actuellement - Fin 2016

Mouhoun vu du campement - On peut y voir parfois les éléphants

Mouhoun vu du campement - On peut y voir parfois les éléphants

Boromo - 2016
Boromo - 2016
Boromo - 2016
Boromo - 2016

Boromo - 2016

Boromo - 2016
Boromo - 2016
Boromo - 2016
Boromo - 2016

Boromo - 2016

Boromo - 2016
Boromo - 2016
Boromo - 2016
Boromo - 2016
Boromo - 2016

Boromo - 2016

On peut aussi y voir de très nombreux oiseaux
On peut aussi y voir de très nombreux oiseaux
On peut aussi y voir de très nombreux oiseaux
On peut aussi y voir de très nombreux oiseaux

On peut aussi y voir de très nombreux oiseaux

LES ELEPHANTS DE GAMBA (GABON)

Localisation de Gamba

Localisation de Gamba

Gamba est situé à environ 600 km de Libreville. Les routes ne sont pas bonnes et il est préférable d'y aller par avion.

Comme partout au Gabon, la faune y est très abondante. On peut y voir des éléphants en liberté.

Les forêts de l'Afrique centrale abritent l'éléphant de forêt en voie de disparition. Plus petit que son homologue africain de savane, cette espèce a des défenses plus droites, plus mince, et la peau plus lisse, lui permettant de se déplacer plus facilement à travers les forêts denses. Ils se nourrissent beaucoup plus de fruits, par rapport à ceux de savane (ou de "brousse"). Ils se nourrissent aussi des écorces et de matières herbacées. Leurs besoins et exigences pour les sels minéraux font qu’ils sont particulièrement attirés par les clairières ouvertes au cœur des forêts denses très riches en sels minéraux spécifiques. Ces clairières sont couramment appelées « buys ». Malheureusement, ces clairières sont aussi des sites attractifs pour les braconniers qui peuvent y avoir une claire vue pour leurs tirs, capables de décimer tout un troupeau d’éléphants.
La plupart des éléphants de forêt d’Afrique centrale sont actuellement principalement trouvés au Gabon et en République du Congo, avec également, des populations importantes dans le sud-est de la République du Cameroun, ainsi que la pointe sud-ouest adjacente de la République centrafricaine

Gamba - 2004
Gamba - 2004
Gamba - 2004
Gamba - 2004
Gamba - 2004
Gamba - 2004

Gamba - 2004

LES ELEPHANTS DU KRUGER (AFRIQUE DU SUD)

Il n'a pas l'air content
Il n'a pas l'air content

Il n'a pas l'air content

Kruger 1989

Kruger 1989

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