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Publié par Julio Von Gepetto

Au hasard de mes sorties en brousse, je tombais de nombreuses fois sur de curieuses constructions mégalithiques. Certaines semblaient être naturelles mais d’autres, visiblement, avaient été construites ou modifiées au cours d’une action humaine.

Dolmen servant visiblement comme protection contre les envahisseurs
Dolmen servant visiblement comme protection contre les envahisseurs

Dolmen servant visiblement comme protection contre les envahisseurs

L’une d’elle me marqua particulièrement. Je n’arrivais pas à m’expliquer comment des hommes avaient pu soulever une telle masse de plusieurs tonnes et la poser sur quelques points d’appui. D’autant plus que la surface de certains points semblaient coller parfaitement à la surface de la pierre.

J’en conclu à une de ces bizarreries de la nature que l’on rencontre parfois dans le vaste monde.

Le mystère des pierres levées peut être démystifié
Le mystère des pierres levées peut être démystifié
Le mystère des pierres levées peut être démystifié
Je fais environ 1M80, ce qui donne une idée de la taille de l'édifice. la pierre du dessus en grés sableux doit peser plusieurs dizaines de tonnes

Je fais environ 1M80, ce qui donne une idée de la taille de l'édifice. la pierre du dessus en grés sableux doit peser plusieurs dizaines de tonnes

 

Puis, dans le même secteur, j’en rencontrais plusieurs, et toujours faites de la même façon. En réfléchissant et en comparant les différentes photos et films, j’en conclus que les hommes qui les avaient construites s’étaient servis des caprices de la nature.

Le mystère des pierres levées peut être démystifié
Le mystère des pierres levées peut être démystifié
Sur ce site, on remarquera qu'une partie de la roche fut creusée.
Sur ce site, on remarquera qu'une partie de la roche fut creusée.

Sur ce site, on remarquera qu'une partie de la roche fut creusée.

Des masses de grés se sont détachées de la falaise et sont tombées sur le socle pierreux. Le dessus de ces masses de couleur noire est plus dur que la roche du dessous. Elles ont donc l’habitude de s’user en champignon à cause des éléments et de l’érosion.

Naturellement, l'usure est plus importante sous le couvercle. Mais la taille du dessous est à peu prés uniforme. Comme un champignon
Naturellement, l'usure est plus importante sous le couvercle. Mais la taille du dessous est à peu prés uniforme. Comme un champignon
Naturellement, l'usure est plus importante sous le couvercle. Mais la taille du dessous est à peu prés uniforme. Comme un champignon

Naturellement, l'usure est plus importante sous le couvercle. Mais la taille du dessous est à peu prés uniforme. Comme un champignon

Les roches situées en dessous du couvercle ont tendance à se fissurer et à se briser sous le poids énorme de celui-ci. Les constructeurs ont alors pu usiner et retirer les blocs de roche cassés qui se situaient en dessous et ne garder que les roches servant de support au couvercle.

Certaines pierres ont été extraites, mais il semblerait que le travail ne soit pas terminé.
Certaines pierres ont été extraites, mais il semblerait que le travail ne soit pas terminé.

Certaines pierres ont été extraites, mais il semblerait que le travail ne soit pas terminé.

Nous sommes vraisemblablement en présence de dolmens alors que selon les historiens, les dolmens n’existent pas au sud du Sahara. Mais contrairement à nos dolmens européens, ceux-ci semblent avoir une utilité plus défensive que mystique. En effet, les abris et constructions à proximité laisse à penser que ces pierres élevées pouvaient servir soit de poste de camouflage, soit de poste de gué. D’ailleurs on peut surveiller toute la vallée à partir de la construction.

Vue lorsque l'on est à l'intérieur de la construction
Vue lorsque l'on est à l'intérieur de la construction

Vue lorsque l'on est à l'intérieur de la construction

On peut s'y allonger où s'y accroupir

On peut s'y allonger où s'y accroupir

Une pierre avec des marques au fond.

Une pierre avec des marques au fond.

Sous la construction je remarquais un outil en pierre taillée sûrement mis à jour par les eaux de ravinement provenant des falaises.

On distingue le galet en bas de la photo

On distingue le galet en bas de la photo

Le mystère des pierres levées peut être démystifié
Le mystère des pierres levées peut être démystifié
On remarquera la forme spéciale de l'outil en pierre
On remarquera la forme spéciale de l'outil en pierre
On remarquera la forme spéciale de l'outil en pierre

On remarquera la forme spéciale de l'outil en pierre

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Commenter cet article
D
sinon cool ton reportage !
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J
Je te trouve ça passionnant d'essayer de comprendre comment des individus sans grue et sans engin de levage ont pu réussir de tels exploits
D
surement qu'il devait y avoir une cinquantaine de gus pour pousser la caillasse au sommet...
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J
En France surement.
D
enfin je t'apprends rien je pense !
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J
Si justement, je ne connaissais pas cette technique utilisée en Europe. Sur une des photos, on voit bien que les pierres ont commencé à être enlevées mais le travail n'est pas fini. D'ailleurs c'est d'autant plus surprenant que ce 'dolmen' est lui même sur une espèce de tour dont le sommet est difficile d'accès à l'heure actuelle. Mais qui ne l'était pas forcément à l'époque de la construction.<br /> Merci pour tes réponses.
D
la technique retenue en France par les experts seraient la construction d'un monticule de terre sur lequel on glisse la pierre horizontale sur les supports et ensuite on dégage la terre...
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J
C'est intéressant ton info et elle corrobore mon explication. Ca serait un peu le même système sauf que la pierre massive était déjà sur un supports friable dans le cas du Mali.
D
Salut Broussard !<br /> ton explication est plausible et valable sur ce site Africain, mais ne tient pas concernant les dolmens d’Ardèche qui eux ne présentent pas de supports désagrégés mais au contraire supers massifs et apparemment entiers...
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